[Cinéma] Sublimes créatures

Vous n’avez pas aimé Twilight, vous allez aimer Sublimes Créatures !

 

J’ai eu la chance d’assister la semaine dernière à une projection presse de Sublimes créatures, le petit nouveau dans l’univers des films pour ado. Présenté comme le concurrent du fade et ennuyeux célèbre Twiligh, l’adaptation cinéma du roman 16 lunes de Kami Garcia et Margaret Stohl vaut-elle vraiment le coup ?

Tour d’horizon d’un film avec des vrais acteurs dedans… et qui ne scintillent pas au soleil en plus !

Résumé

Le jeune Ethan Wate, lycéen dans une petite ville de Caroline du sud, menait une vie parfaitement normale et ennuyeuse avant de croiser la mystérieuse Lena Duchannes. Malgré la méfiance et les critiques incessantes de ses camarades et de l’ensemble des habitants de Gatlin, Ethan s’est rapproché de la jeune fille. Mais la lycéenne n’est pas une fille comme les autres. C’est une enchanteresse aux pouvoirs surnaturels impressionnants.

Malgré l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, ils vont devoir faire face à une douloureuse épreuve. Car comme toutes les femmes de sa famille à seize ans, Lena est sur le point d’être Appelée par les forces bienveillantes de la Lumière ou par la puissance maléfique des Ténèbres. Leur amour sera-t-il plus fort que le destin ?

 Pois

Mon avis

L’adaptation d’un livre au cinéma est une délicate affaire sur laquelle les réalisateurs ont vite fait de s’attirer les foudres des fans excités et tendus à l’idée de voir leur univers préféré porté à l’écran. Indéniablement, les adaptations séparent les spectateurs en deux catégories : les puristes qui ne supportent pas qu’on touche une ligne du scénario original, et les plus laxistes curieux de voir ce que ça va donner.

Et Sublimes créatures ne dérogera sûrement pas à la règle. C’est certain, certaines scènes vont gêner ! Si la trame de base est respectée, on ne peut pas passer à côté des libertés scénaristiques prises par le réalisateur Richard LaGravenese. A commencer par la fin dont un événement en particulier diffère de l’originale. Personnellement, je n’ai pas été plus choquée que ça. Bon, c’est vrai que j’ai lu 16 lunes il y a un bon bout de temps et l’histoire n’était plus forcément très claire dans ma tête. Mais je me suis replongée dans l’univers avant d’écrire ma chronique, et je comprends parfaitement pourquoi le réalisateur a fait ce choix. Il faut avouer que la fin du roman est assez compliquée à comprendre et manque d’explications. Je peux presque dire finalement que je préfère la fin du film que je trouve plus logique et carrément mieux trouvée ! A voir comment se passera le second film en revanche… De plus, alors que dans le roman, le dénouement nous en avait mis plein les yeux, à grand renfort d’éclairs, et d’éléments déchainés, le film ne répond malheureusement pas à notre besoin ardent de spectaculaire. D’une manière générale, on aurait aimé que Richard LaGravenese en fasse plus. J’avais vraiment adoré l’univers de 16 lunes que je trouvais très riche et surprenant. La magie n’a rien à voir avec celle déployée dans Harry Potter. Elle est plus phénoménale, plus théâtrale. Le monde des enchanteurs a un petit côté Burton et famille Adams. C’est un peu extravagant et plein de détails. Du coup, je regrette que l’univers n’ait pas été plus poussé à travers des décors que j’imaginais plus grandioses et farfelus à la fois. Certes les tenues sont très belles mais j’aurai voulu plus que de jolies robes et des coiffures bouffantes !

Bon, je dis tout ça mais malgré tout, Sublimes créatures reste une excellente surprise. Je me suis vraiment régalée. Tandis que les 630 pages s’avalent difficilement, les deux heures du film passent très vite. Pas de temps mort ou de scènes qui se trainent en longueur. L’action s’enchaîne à un rythme soutenu, portée par de vrais acteurs. Et même si les premières apparitions du personnage d’Ethan surprennent – désolée cher Alden Ehrenreich, vous faites plus que votre âge – les suivantes nous réconfortent bien vite. En effet, le jeune acteur, révélé en 2009 par Coppola dans Tetro, apporte une touche de fraîcheur et d’humour. J’ai beaucoup aimé. Le duo qu’il forme à l’écran avec la jeune Alice Englert fonctionne très bien et tous deux font vivre à merveille le couple Ethan/Lena, loin de toute mièvrerie adolescente. Mais c’est avant les excellentes prestations de Jeremy Irons dans le rôle du charismatique oncle Macon et d’Emma Thompson dans celui de la dangereuse Serafine, associées à une image de qualité qui font de Sublimes créatures plus qu’un film pour adolescents.

On n’est certes pas face à un chef-d’œuvre du genre, mais tout de même bien loin du nanard qu’on aurait pu imaginer.

Après la séance, je suis restée longtemps bercée par le souvenir des personnages et de l’univers.

Franchement je suis très agréablement surprise et j’ai beaucoup aimé.

Sublimes créatures

Réalisateur : Richard LaGravenese

Acteurs Principaux :

Ethan Wate : Alden Ehrenreich

Lena Duchannes : Alice Englert

Macon Ravenwood : Jeremy Irons

Ridley Duchannes : Emmy Rossum

Amma : Viola Davis

Mrs. Lincoln / Sarafine : Emma Thompson

Sortie en France : 27 Février 2013

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